ASSOCIATION "LES ABRIS DU MARIN"

Association Loi 1901 ayant pour but de venir en aide aux familles de marins en difficulté

 
 
 
 
 
 

Revue ARMEN N°258 - Janvier 2024 Actualités 4ème commission sociale 2023

Extrait du site de L'Elysée :

"Parce qu’il était un Breton enraciné, un élu local aux prises avec les réalités agricoles et un européen de cœur, Louis Le Pensec marqua la vie politique de sa région comme celle de la Nation. Celui qui fut le premier ministre de la Mer de plein exercice s’est éteint le 10 janvier 2024 à l’âge de 87 ans. Son parcours fut celui d’une véritable méritocratie républicaine.

Né le 8 janvier 1937 à Mellac dans le Finistère, issu d’une famille modeste, Louis Le Pensec s’éleva par le travail, devenant attaché de direction dans l’industrie aéronautique puis chef de personnel dans la construction automobile. Figure émergente du socialisme breton, marqué par la modération et l’humanisme, il fut élu maire de sa ville natale en 1971 puis député du Finistère en 1973. A l’approche de l’élection présidentielle de 1981, le talent et la ténacité de Louis Le Pensec lui firent intégrer la direction du Parti Socialiste comme délégué national aux régions, puis délégué auprès du premier secrétaire, François Mitterrand.

Ces attaches bretonnes, comme ses qualités personnelles, faites d’habileté, de diplomatie et de bonhommie, lui valurent d’être appelé au gouvernement en 1981, comme ministre de la Mer, le premier de plein exercice. Là, pendant deux ans, il tenta de concilier le soutien au secteur, l’ambition maritime de la France, et la construction d’une « Europe bleue ». Proche de Michel Rocard, dont il goûtait le credo girondin et contractualiste, il retrouva le gouvernement lorsque ce dernier devint Premier ministre en 1988. Porte-parole du gouvernement, et simultanément ministre des départements et territoires d’Outre-mer, Louis Le Pensec fut l’indispensable relai de Michel Rocard pour dénouer la crise en Nouvelle-Calédonie. Les accords de Matignon de 1988, fondateurs pour la paix dans le territoire, furent aussi l’œuvre de ce négociateur inlassable, interlocuteur passionné, au sens de l’humain précieux. Il quitta la rue Oudinot après cinq ans, un record de longévité, et au terme d’une action largement saluée au-delà des clivages partisans"

 

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